vendredi 19 février 2010

Une génération bien dans ses pompes

Voici une petite rétrospective de nos paires de baskets, ces pompes qui nous ont portés depuis le premier jour de la rentrée de classe au CP, celles qui nous ont fait marquer nos premiers buts de foot à la récré, celles avec lesquelles on a fait faire nos premiers slow aux booms d'anniversaire, celles qui nous faisait rêver d'être un jour fort comme Jordan, celles qui t'indiquaient qui écoutait du rock ou du rap, celles qui ont fait que tu te souviens de toutes ces années avec nostalgie...


Converse (Nike)
Dans l’article précédent je vous parlais du Stop motion qui reviennait à la mode et qui était en fait né en 1908, et bien devinez quand est ce que sont nées les Converse que beaucoup d’entre nous ont portés aux pieds ces dernières années??… 1908! (c’est dingue nan?) Les converses ont pris le nom de Chuck Taylor, lorsque ce célèbre basketteur de la NBA les porte au cours d’un match en 1918. La machine marketing est en place, Converse se fait une solide réputation, les Chuck Taylor deviennent « les baskets ». Les basketteurs apprécient leur souplesse et leur légèreté… oui, il fallait avoir les chevilles solides à l’époque! Le modèle n’a que très peu évolué depuis mais on les retrouve dans de multiples coloris.















Spring Court
Si les Converse sont les « baskets » par excellence, les Spring Court sont les « tennis » par excellence! C’est une famille alsacienne de tonnelier, les Grimmeisen qui sont à l’origine de cette chaussure mythique. George Grimmeisen travaille l’étanchéité des tonneaux de son père en développant des prototypes de bouchons en caoutchouc. Le travail de cette matière lui font découvrir les propriété exceptionnel du latex pour développer des chaussures souple, légère et solide. En 1936 la marque Spring Court est déposée, elle séduit déjà les tennismen de l’époque, et il faut attendre l’après guerre, en 1952 pour voir apparaitre la célèbre paires de Spring Court avec ses quatre trous dans la semelle pour permettre l’aération, cette chaussure revient à la mode aujourd’hui. Dans les années 60, ces deux paires de chaussures étaient d’un enjeu social. On reconnaissait les jeunes des classes les plus aisées qui jouaient au tennis et mettaient des Spring Court, tandis que les jeunes des classes plus populaires optaient pour une paires meilleure marché, les Converse.
La marque française a connue son apogée dans les années 60 pour avoir été vues au pied de John Lennon lors de son mariage avec Yoko Ono (la classe!) Serge Gainsbourg en portait aussi. Plus d’un million de paires sont vendues à la fin des années 60!
SpringCourt a longtemps été une fierté de l’industrie française, refusant même de s’exporter à l’étranger (!!!) avant de se faire sérieusement concurrencer par les Chuck Taylor de Converse et les Stan Smith d’Adidas. Pour se sauver de la faillite, Converse a du délocaliser en Thailand.




Stan Smith (Adidas)
Il s’agit d’un des plus grand succès de l’industrie du sport et elle est signé par la marque allemande Adidas (et oui, Adidas n’est pas une marque française, il faudra attendre 1990 avec le rachat par Bernard Tapie) C’est en 1964 que va apparaitre cette chaussure mythique conçu par le tennisman français Robert Haillet. Et c’est dans les années 70 que la chaussure va prendre le nom de la star de tennis américaine, Stan Smith. Dans les années 80, les StanSmith font leur apparition dans le milieu du rap et du Hip-Hop. Dans les années 90, la paire de chaussure devenue mythique entre dans le Guinness des Records avec 22 millions d’exemplaires vendues! Aujourd’hui elle est réédité sous le nom de Stan Smith II


Waffle (Nike)
C’est en 1973 que Nike sort la fameuse Waffle (« Gaufre » en anglais, du fait de sa semelle très caractéristique qui évoque un moule à gaufre. Sa semelle capable d’amortir les chocs et de rebondir en fait une star des années 70, au design très particulier, légèrement redessinées aujourd’hui, elles restent mythiques!





















Cortez (Nike)
C’était la terreur des cours de récréation, la Nike Cortez est la sœur ainée (d’une année exactement) de la Waffle.












Doc Martens

Elles ont marquée le début des années 90, perso j’en avais une paire en bleue ciel, "et c’était des vrais!"

Mais l’original, la vraie parmi toutes les « vraies » date de 1946, elle s’appel d’ailleurs la « 1.4.60 » et elle est rouge cerise. C’est celle qui sera adoptée dans les années 90 par toute la mouvance contre-culture punk, et aussi par les skin-head aussi désignés les « boot-boy » Elle est aussi devenue un icône pour de nombreux groupe de Rock comme les Red Hot Chili Perpers. Cette paire de pompe semble être assez solide pour aussi résister au temps…



Airwalk
Il y avait aussi les autres, ceux qui avaient des cheveux longs, fute large en dessous des fesses et qui préféraient se déplacer en skate plutôt qu’en scooter, ceux qui optaient pour les Airwalk.










Vans
Aujourd’hui ce sont les pompe du tecktonik, avant c’était la pompe fétiche du skateur.














Sweden (Puma)
Avant que Vans ne devienne la pompe du tecknotik, la Sweden de Puma avait pris le créneau.













Jordan (Nike)
C’était notre la paire de basket de notre idole à tous, toute la puissance des Amériques dans une seule et même paire de pompe, c’était l’apparition des bulles d’air pour amortir nos sauts, les Air Jordan. Aujourd’hui elles font leur réapparition dans leur version la plus simple.






















Pump (Reebok)

Attention aux nostalgiques, séquence émotion maintenant avec la Reebok Pump.
La bulle pour gonfler la chaussure était en forme de demi-ballon de basket, il y avait même un petit bouton à coté pour la dégonfler!!!














LA gear

Dans la même gamme de pompes-gadget, mais pour viser les plus jeune, la LA Gear. C’était la risée mais aussi la star des récrés, on l’appelait aussi les « baskets à lumières »















Classic (
Reebok)
Basses et pointues pour la kaïra, montantes et arrondies pour la petite chalala de Saint-Paul, un grand classique des années 90.














Country (Adidas)
Autre produit phare d’Adidas, proche de la Waffle de Nike avec cette semelle apparente mais beaucoup plus passe partout, c’était la paire de pompe du footeux qui revenait en sueur et tout rouge après la pause du midi.










AirMax (Nike)
Wesh! T’as pas une garèteçi?
L’ancêtre de la Requin avait quand même beaucoup plus de style…











Onitsuka (Oasics)
On les aimait bien toutes défoncées...
















Super-Star (Adidas)
... mais le porte-monnaie nous en a imposé des plus robustes!













Coq Sportif

J’oubliais notre marque cocorico avant d’être celle du bobo. Coq sportif a toujours très bien su - dans le passé - miser sur les bons sportifs au bon moment. Pour beaucoup, le Coq Sportif c’est Maradona qui met un but de la main en final de Coupe du Monde 1986, c’est l’équipe de France de Platini à l’époque des shorts ras les fesses, Saint-Étienne dans ses heures de gloire, l’équipe de France de Rugby en 81, Yannick Noah qui exulte à Rolland Garros… bref, une image sur laquelle le coq a su surfer jusqu’à aujourd’hui en jouant beaucoup sur le créneau du vintage.


mercredi 17 février 2010

Le Stop Motion


Le stopmotion est une technique d’animation permettant de donner du mouvement à un objet. Plusieurs photos prisent d’un même objet en mouvement et qui sont ensuite visionnées les unes après les autres à des intervalles de temps minimes permettent de donner vie à cette objet (marionnette, pate à modeler, dessin, ou autre…) On est finalement très proche du dessin animé (du vrai dessin animé comme
Dragon Ball Z et non Nemo en image de synthèse) sauf qu’il n’est plus nécessaire de savoir dessiner! De « simples » clichés de photos suffisent! Le stop motion connait un véritable engouement ces derniers temps, surement depuis l’apparition du mode « rafale » sur nos appareils photos numériques qui facilite beaucoup le travail !

Mais pour ceux qui ont l’impression d’utiliser la nouvelle technique de réalisation tendance du moment, il faut savoir que le stop motion existe depuis 1908 avec Les allumettes allumées du français Émile Cohl (Émile Courtet de son vrai nom)



Le stop motion sera alors vite exporté aux États-Unis où les productions américaines y voient une des premières véritables réponses pour le trucage de leurs films. C’est Willis O'Brien qui utilisera le premier cette nouvelle technique de réalisation dans le premier King Kong (1933).


Mais c’est surtout le réalisateur californien Ray Harryhausen, considéré aujourd’hui comme le père du stop motion, qui exploitera cette technique dans nombreux de ses films pour révolutionner le trucage dans l’euphorie d’Hollywood.

Ray Harryhausen Tribute
envoyé par FilmGeek-TV. - Regardez plus de films, séries et bandes annonces.



Extraordinaire et géniale à l’époque, cette technique pourrait paraître archaïque aujourd’hui, et pourtant, il semblerait que l’on assiste à un renouveau du stop motion pour le plus grand plaisir des yeux !!


À voir absolument, le T-shirt War par Rhett&Link :


Mais ce n’est pas la peine d’avoir le budget d’HP pour faire un jolie stop motion, ici il suffit d’un appareil photo numérique, quelques milliers de post-it de couleurs et de… beaucoup de patience!


Un graffeur italien, Blu, s’est vite approprié le stop motion dans une serie de vidéo, MUTO. Cela demande une sacrée quantité de peinture, et beaucoup d’espace : impressionnant !


Le phénomène lipdub des universités étant maintenant un peu dépassé, c’est le stop motion qui semble prendre le dessus comme dans cette superbe vidéo réalisée par les étudiants de l’ESCP :


On retrouve le stop motion aussi dans de nombreux clips vidéo. Regardez ce clip de l’israélien Oren Lavie, Her morning elegance. Quand le son se mêle parfaitement à l’image il s’en dégage une véritable émotion, vous allez adorer!


Le stop motion est aussi utilisé dans de nombreux spots télévisés, comme dans cette publicité pour des imprimantes HP


Ou encore ce court spot télévisé pour la marque de skate Sneaux Shoes. C’est court, c’est simple mais c’est aussi vraiment marrant, fallait juste y penser!


Le stop motion est à la portée de tous, il suffit d'être patient, créatif et peut-être aussi très amoureux... Regardez cette jolie vidéo que nous offre Ivan et Marine (vous pouvez aussi visiter leur blog, http://foodmotion.blogspot.com/)



lundi 15 février 2010

Le Rap, c'était mieux avant

Ce film de Mathieu Kassovitz avec Vincent Cassel dans ses débuts, nous l'avons tous vu et revu, mais ce que beaucoup ne se souviennent peut-être pas, c'est la BO du film. Un rap beaucoup moins bling-bling, R&B et paillette que ce que l'on peut entendre aujourd'hui. Un rap au beat simple, aux paroles engagées et qui en disait énormément sur une banlieue prête à exploser seulement quelques années plus tard. Ce son éveillera la nostalgie de certains tandis que d'autres se diront tout simplement que le rap... c'était mieux avant!








Sacrifice de poulet - Minister Amer
Le vent tourne - Sensunik
La 25e image - Iam&Nuttea
Dealer pour survivre - Expression D
C'est la même histoire - Stéo Strausz
Réquiem - La cliqua
La vague de l'arme - FFF
Sors avec ton gun - Raggasonic
Bon baiser du poste - Les sages po
L'État assassine - Assassin




















































"L'importance c'est pas la chute, mais l'atterrissage"


BANDE ANNONCE LA HAINE STEFGAMERS
envoyé par STEFGAMERS. - Les dernières bandes annonces en ligne.



La haine partie 5 FR
envoyé par 2pac. - Regardez des web séries et des films.



samedi 13 février 2010

Portnoy et son complexe, Philip Roth






















Lorsqu'il n'y a qu'un sujet - la sexualité - qui est trop tabou pour subir les recommandations d'une mère juive qui est pourtant omniprésente dans l'éducation du jeune Alexandre Portnoy, on ne sait où y mettre des limites, on s'y perd pour que cela devienne au final un échappatoire, une véritable obsession! Un proverbe juif dis que Dieu ne pouvant être partout, il a inventé la mère! C'est à la fois fin, intelligent et vraiment très marrant. La jaquette en dit bien assez alors je me permet seulement de vous donner quelques petits extraits pour vous donner le ton de ce roman au style très provocateur de Philip Roth qui en fit un best-seller des années 50.


"ARTISTES EN BRANLETTE DE TOUS LES PAYS, UNISSEZ-VOUS ! VOUS N'AVEZ RIEN À PERDRE QUE VOTRE CERVELLE ! "

"Elle était si profondément ancrée dans ma conscience que, durant ma première année d'école, je crois bien m'être imaginé que chacun de mes professeurs était ma mère déguisée. "

"Juifs, Juifs, Juifs, Juifs, Juifs! Elle me sort déjà des oreilles, la Saga douloureuse des Juifs! Rends-moi un service, mon peuple, et ton douloureux héritage, fous-le -toi dans ton cul douloureux - Il se trouve que je suis également un humain!
Mais tu es juif, me dis ma soeur, tu es un garçon juif plus que tu ne le crois, et tout ce que tu fais, c'est de te rendre malheureux, tout ce que tu fais, c'est hurler dans le désert... À travers mes larmes, je la vois qui m'explique avec patience ma triste situation du bout de mon lit"

Le Time a inclut ce roman dans le "TIME 100 Best English-language Novel from 1923 to 2005
"Quelle fille formidable! Merveilleuse, ingénue, candide! Satisfaite, voyez-vous, de ce qu'elle était! Les qualités d'une femme pour lesquelles on meurt - je m'en rends compte maintenant!"







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